Ce magnifique vase au décor japonais a bénéficié d’une restauration illusionniste afin de redonner à la pièce son apparence d’origine. L’intervention a permis de préserver l’authenticité du décor tout en réparant les imperfections visibles.




Ce magnifique vase au décor japonais a bénéficié d’une restauration illusionniste afin de redonner à la pièce son apparence d’origine. L’intervention a permis de préserver l’authenticité du décor tout en réparant les imperfections visibles.
Cette bouteille en provenance d’Almería, datant de la période almohade (première moitié du XIIe siècle), présente un décor typique en cuerda seca, technique emblématique de la céramique islamique.
La restauration, menée selon des principes archéologiques stricts, s’est déroulée parfaitement. Ce travail a été particulièrement gratifiant, tant pour le soin apporté à l’esthétique que pour la rigueur exigée par la nature historique de la pièce.
Cette terre cuite signée Eugène Blot représente une scène de retour de pêche, emblématique de l’art naturaliste de la fin du XIXe siècle. La pièce a fait l’objet d’une restauration illusionniste minutieuse, visant à restituer son expressivité et la richesse de ses détails, tout en respectant la matière d’origine.
Cette lampe à huile kabyle du XIXe siècle était arrivée à l’atelier après une restauration ancienne mal exécutée. Un important travail de dé-restauration a d’abord été mené avec précaution, afin de retirer les interventions inappropriées sans altérer le vernis végétal ni les couleurs naturelles appliquées après cuisson.
Une restauration illusionniste a ensuite permis de redonner à cette pièce tout son équilibre visuel, en respectant sa matière et son identité culturelle.
Cette sculpture intitulée « L’Enfant au pampre et à l’oiseau », réalisée vers 1928 par Lucienne Heuvelmans — première femme lauréate d’un premier Grand Prix de Rome — avait été recouverte de gouache lors d’un « barbouillage enfantin », fait par sa propriétaire actuelle lorsqu’elle était enfant.
Un important travail de nettoyage a été réalisé, avec le plus grand soin pour préserver la patine d’origine. Grâce à cette intervention respectueuse, la propriétaire a pu « réparer sa bêtise » et redonner à cette œuvre toute sa dignité artistique.
Ce cheval en terre cuite, endommagé, a bénéficié d’un collage simple mais précis. Grâce à une intervention délicate, la pièce a retrouvé sa solidité et son aspect d’origine.
Cette série de grès du Beauvaisis a fait l’objet d’une restauration de type archéologique. Chaque fragment a été repris avec rigueur, dans le respect des matériaux et des méthodes de conservation, afin de préserver l’intégrité historique de ces pièces régionales.
Depuis le mois d’avril 2013, la commission régionale d’Ile-de-France a attribué le titre de « Maître-artisan d’art en restauration d’oeuvres d’art en céramique » à Candice Carpentier. La remise officielle du titre s’est déroulée le 17 mars 2014 à la Chambre des Métiers du Val de Marne.
« Le lycée a fait restaurer ces œuvres remarquables » »Le retour des potiches de Gréber »
« L’obstination des amoureux du Beauvaisis et du proviseur, Jacques Derôme, aura fini par payer. Les quatre potiches en grès, signées Charles Gréber, seront officiellement réintroduites dans les locaux du lycée F. Faure, mercredi 13 novembre. Cela faisait plus d’une dizaine d’années que les membres du Groupe de recherches et d’études de la céramique du Beauvaisis (GRECB) cherchaient à donner une seconde vie à ces quatre vases monumentaux, fixés en haut de l’escalier d’accès au péristyle dans les années 1920. Des pièces exceptionnelles qui s’étaient considérablement dégradées au fil du temps. Le lycée a consacré près de 4000 euros à leur restauration assurée par une spécialiste des objets d’art en céramique, Candice Carpentier. Présentées avant la conférence du GRECB, organisée à 20h30, sur le thème de « la céramique de Creil à l’heure anglaise », les quatre potiches trouveront ensuite leur place dans la salle des conseils d’administration et de classe. »